l'equipe du TéFéCé, durant la saison 1965/1966

L’histoire du téfécé

Saison
1965-1966

L'Europe au bout des doigts

Au bout d'une saison, même si elle n'a pas été extraordinaire, le système employé par l'entraineur Firoud est désormais rôdé et cela se ressent sur le terrain en Championnat (4ème meilleure défense, 46 buts encaissés). Pour sa part, le duo d'attaque enflammé (Dorsini-Baraffe) dévore tous les espaces, Toulouse inscrit pas moins de 61 buts.

En éliminant Angoulême (3-0), Gueugnon (5-1) et Lyon (2-0), l'itinéraire tracé en Coupe de France par le TéFéCé n'a rien à envier non plus avec les quarts de finale atteints pour la première fois depuis 1959... Une performance aboutie et concrétisée face au FC Sochaux au tour suivant, le talent haut-garonnais effectuant le reste du travail grâce à son diable des défenses Dorsini et son international français Baraffe (2-0). Ce coup-ci, les historiens se tirent les cheveux et remontent à la fameuse page 1957 pour redécouvrir cette équipe toulousaine en demi-finale où, comble des archives, elle affronte Strasbourg comme un fameux dimanche de 1953.

Pour rejoindre Nantes en finale au stade Yves du Manoir de Colombes, les Téfécistes doivent traverser le Sud du pays et se rendre au Vélodrome de Marseille. Le 29 avril 1966, Toulouse ouvre le score en début de rencontre sur une exécution parfaite de Soukhane. Au coeur du jeu, on s'explique à tous les recoins du terrain (échanges de coups après une charge sur le portier du TéFéCé) et dans toutes les langues à l'image du Paraguayen Monnin (TéFéCé) et de l'Argentin Farias (RCS). Le match devient ardent, brûlant au sens le plus large, les expulsions pleuvent (l'Alsacien Devaux et le Toulousain Devis). Les Rouge et Blanc perdent ainsi leur gardien et le coach Firoud envoie le buteur Soukhane enfiler la paire de gants. La résistance toulousaine paraît incroyable, le hold-up à portée de tir de Baraffe si ce n'est que le poteau strasbourgeois s'en mêle injustement. À deux minutes de la délivrance, l'égalisation du Racing est mortelle et la qualification échappe aux joueurs du Président Doumeng (1-3 ap.prol.) qui déclare dans les vestiaires : "Vous avez fait un match formidable, celui d'une future grande équipe !"

Quinze jours ont défilé, le calendrier assigne l'heure de la revanche dans un Stadium qui ne cesse de ressasser ce sentiment général d'avoir été volé. En cas de victoire, l'Europe par l'intermédiaire de la Coupe des Villes de Foire (ex-Coupe UEFA / actuelle Europa League) appartiendrait au TéFéCé pour la première fois de son Histoire. L'enjeu n'est pas galvaudé, dans un contexte hyper tendu, les coups de sifflets n'arrêtent pas d'interrompre une partie au bord de l'apoplexie. Par un football rude, physique mais tactique, les Rouge et Blanc s'imposent et s'octroie un ticket validé pour les Compétitions contientales !

Transferts

Arrivées (mercato d'été) :

  • Robert Devis (Angers)

  • Louis Ferrié

  • Philippe Le Donche (FC Aix)

  • Jean-Claude Martinache

  • Max Richard (FC Aix)

  • Michel Turraud

Arrivées (mercato d'hiver) :

  • Christian Fauré (Marignane)

Départs (mercato d'été) :

  • Robert Bocchi (FC Aix)

  • René Grimbert (FC Cannes)

  • Angel Jara Saguier (Red Star)

  • Mohamed Lekkak (FC Rouen)

  • Khennane Mahi (FC Nîmes)

  • Jean-Pierre Verdier (FC Aix)

Départs (mercato d'hiver) :

  • Samuel Edimo N'Ganga (Red Star)

Le staff technique

Entraîneur : Kader Firoud (1964-1967)

Les dirigeants

Président : Jean-Baptiste Doumeng (1961-1967)

L’équipe de la saison

l'equipe du TéFéCé, durant la saison 1965/1966

Gardiens

  • Robert Devis

Défenseurs

  • Hervé Cros
  • Louis Ferrié
  • Carlos Monin
  • Jean Mouthon
  • Jean-Antoine Redin
  • Max Richard
  • Michel Turraud

Milieux

  • José Ahache
  • Edmond Baraffe
  • Jacques Bernard
  • Régis Bruneton
  • Pierre Dorsini
  • Jean-Claude Martinache

Attaquants

  • Samuel Edimo N'Ganga
  • Christian Fauré
  • Philippe Le Donche
  • Abderrhamane Soukhane
  • Edouard Wojciak

Le maillot de la saison